Minority Report - Full Frontal

2 scéances cinéma ce week-end : Minority Report et Full Frontal.

Commençons par le blockbuster, j'ai nommé Minority Report : une histoire basée sur du Philip K. Dick (pour les incultes, Blade-Runner était basé sur une nouvelle de Dick), Tom Cruise en pourchassé et Spielberg à la réalisation. Pour résumer la trame, en 2054, à Washington DC, les meutres ont été éradiqués, grace à un trio de précogs, qui ont un don de prescience et à Precrime, une unité chargée d'arrêter les futurs meutriers.. Tout irait mieux dans le meilleur des mondes si Anderson (Tom Cruise), un des flics de Precrime ne se retrouvait piégé dans le
système, car il va tuer quelqu'un qu'il ne connait pas dans moins de 3 jours. Commence une course-poursuite qui donne l'occasion de découvrir une partie de cette société de 2050.. En résumé, un thriller efficace à la sauce SF, mais j'ai trouvé qu'on restait un peu sur sa faim pour la conclusion, sans compter l'utilisation d'une image brumeuse pour certaines séquences (je sais pas ce que Spielberg voulait faire mais j'ai pas l'impression que ce soit très réussi). Bilan mitigé, donc.
Passons maintenant à Full Frontal : déjà, c'est du Soderbergh, donc on peut s'attendre à de l'inédit (pas beaucoup de rapport entre Erin Brockowitch, Traffic ou Ocean Eleven) et là, c'est clair, on n'est pas déçu. Full Frontal tient plus du film expérimental que du film grand public.. Je ne parlerai pas de l'histoire, vu que c'est ainsi qu'on apprécie le mieux le film (je n'avais pas lu de résumé/présentation avant d'entrer dans la salle) mais il faut quand même garder l'esprit ouvert (plusieurs personnes ont quitté la salle en plein milieu de la scéance). Parmi les acteurs, outre Julia Robert, on notera des apparitions de David "La vérité est ailleurs" Duchovny et Brad Pitt. Que dire donc du film ? Et bien, j'ai été séduit par ce film atypique, peut-être parce qu'une grande partie a été filmé en DV, d'où un grain très présent mais pas si désagréable que ça.. A voir.